The Borlasian (2012) - page 87

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Creative Writing
Al Capone
Les vacances dernières, je suis allée à Sorrento en Italie.
C’était une excursion que je n’oublierai jamais. Dans le sud
de l’Italie, il fait toujours très chaud. Et cet été-là, il faisait
très beau. Le temps était très ensoleille, et la mer brillait
durant la saison chaude. On ne faisait rien, à cause de la
chaleur écrasante et accablante.
Nous logions dans une petite pension de famille, que
se trouvait à la périphérie de la ville, près d’une ville, qui
s’appelle ‘Castellammare di Stabia’. La pension de famille
était très belle, et il y avait un air magique, c’était rustique,
mais néanmoins magnifique. J’adorais ça, j’adorais les nids
des pigeons avec les petites statues et les tableaux de la
Vierge Marie. J’aimais les plantes, les rosiers grimpants et
les couleurs délavées de la peinture. J’aimais l’odeur des
fruits d’été, les pêches…. En Italie, les fruits sont savoureux
et délicieux. Les fruits les plus savoureux, à mon avis, sont
ceux qui poussent durant la saison chaude.
Bref, cela faisait deux semaines que j’étais en Italie,
quand j’ai retrouvé le médaillon. C’était un médaillon
énigmatique, couvert de poussière, et émettant une faible
lueur. Il était dans un coffret décoratif ancien, au style très
typique de Sorrento, et fait de bois brillant. J’avais retrouvé
ça sous le lit dans ma chambre-je l’aimais bien, mais il
n’était pas à couper le souffle. Il était peut-être similaire à
la ville, Sorrento, charmant, mais pas parfait. Je pense que
c’était pourquoi je l’adorais.
Mais le médaillon avait d’autres propriétés que je n’avais
pas remarquées. Oui il était beau, en forme de cœur et
il pourrait être ouvert. Quand il était ouvert, il révélait
une mèche de cheveux fragile et grise. Je pensais qu’elle
était très vieille, et c’était vrai. Quand j’ai touché la mèche
de cheveux, un événement bizarre est survenu. J’ai
commençé à me sentir malade et j’ai senti mes yeux se
fermer, j’ai vu les arcs-un-ciels, je ne me sentais pas bien….
Je me suis évanouie.
Je me suis réveillée. D’abord, je ne savais pas où j’étais.
Plutôt, je ne savais pas dans quelle époque j’étais. Mais
je savais que j’entendais un bruit martelé de l’étage. Et,
puis, j’ai aperçu beaucoup de bouteilles de vin autour de
moi. Il n’y avait pas de fenêtres, et je me suis rendu compte
que j’étais dans une grande cave, et le bruit, c’était de la
musique. J’entendais les saxophones, un piano, le jazz.
J’entendais aussi les voix de beaucoup de personnes, des
rires, le claquement des chaussures des danseurs.
Je ne voulais pas rester là, c’était noir et humide. Donc, j’ai
commencé à monter l’escalier au coin de la pièce. C’était
branlant, et quand je suis arrivée en haut, j’ai été choquée.
Toutes les personnes étaient habillées dans le style Art-
déco ! Les filles portaient les robes courtes, avec les motifs
géométriques, ou avec les paillettes. Il y avait des robes en
soie, des chemises en soie, des costumes et les broches
et colliers de diamants qui étincelaient à travers la pièce.
On entendait les verres tinter au moment où les couples
dansaient.. Beaucoup de gens étaient très ivres, et j’ai
remarqué que les verres contenaient un liquide vert. Cet
endroit, c’était un bar clandestin. Je me suis cachée car je
portais mes vêtements modernes.
Je regardais les lieux. J’étais remontée dans le temps, et
il fallait que je revienne à mon époque. Mais pourquoi ?
J’étais soudain arrivée dans les années vingt, après avoir
touché une mèche de cheveux très vieille. C’était l’époque
où j’entendais les voix de la cave. Les voix parlaient en
Italien, mais j’entendais aussi un petit peu d’anglais. J’ai
entendu un cri, et j‘ai regardé derrière de moi. J’ai entendu
le bruit des pas, donc je me suis tenue contre le mur. Mon
cœur battait quand trois hommes sont arrivés en haut
avec les grandes armes à feu. Ils ont tiré. La musique s’est
arrêtée, les filles ont crié. Je me suis cachée. Mais, j’étais là,
et j’étais tout à fait visible. Je le croyais au moins. Mais en
fait, les autres ne m’avaient pas remarquée. Et, l’homme
potelé qui est entré dans la pièce tout de suite après ne
m’a pas aperçu non plus. Il marmonnait, en anglais, que le
bar clandestin était envahi par une bande rivale irlandaise.
Il parlait d’une ville, en Italie, où habitait sa famille. La ville
s’appelait ‘Castellammare di Stabia’. Et, finalement,j’ai
compris. Mais j’ai noté que l’homme avait un médaillon
dans sa poche arrière. C’était le médaillon. Mon médaillon,
que j’avais retrouvé dans la chambre de la petite pension
de famille. Je l’ai saisi, l’ai touché.
J’ai commençé à me sentir malade et j’ai senti mes yeux se
fermer, j’ai vu les arcs-un-ciels, je ne me sentais pas bien….
Je me suis évanouie.
Je me suis réveillée. L’homme était Al Capone
Sarah Williams Y9
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